dimanche 15 février 2009

La question du sommeil lors des 10 jours sur le vélo.

Je vais expliciter dans ce message la manière avec laquelle j'envisage de gérer les temps de récupération et de sommeil, ceci afin de répondre aux nombreuses questions qui me sont régulièrement posé à ce sujet.

Je vais appliquer les mêmes approches qu'utilisent les navigateurs en solitaire lors des transats. Il ne leur est pas possible de faire des nuits complètes comme nous le faisons dans notre quotidien. Il s'agit sur une durée de 24h00 de se ménager des plages pour dormir de quelques minutes à quelques heures.

En août 2008 lors du test des trois jours (1500kms en 3 jours), j'ai mis en pratique ce principe. J'ai pu observer qu'avec trois temps de repos sur 24h00 je ne ressentais pas de fatigue anormale. Plus précisément, je me prenais deux temps dans le journée après les repas (déjeuner et souper) pour faire soit de la relaxation, soit faire une sieste flash. Si le besoin de dormir était présent je m'endormais entre 20 et 30mn. Pour ce qui est de la nuit, j'ai dormi 2h00 la première nuit, 6h00 la deuxième et 4h00 la troisième. Sur les trois jours cela représente une moyenne de 5h00 exclusivement consacrée pour le sommeil et le repos. A l'issue de ces trois jours je ne me sentais pas fatigué. La nuit qui a suivi a été normale, soit pour moi entre 7 et 8h00 de sommeil.

Lors du défi de ce mois de juillet je vais partir sur ces observations. De plus le véhicule qui va me suivre sera équipé de telle manière que je puisse à tout moment m'allonger pour y faire une sieste flash si le besoin se fait sentir. Il s'agit de profiter au mieux de ce que nous appelons les portes du sommeil, à savoir s'allonger dés que notre corps nous donne des signes nous informant de ce besoin de sommeil. Lorsque ces portes de sommeil se présentent nous bénéficions de suite d'un sommeil très profond est très réparateur.



Lors du Paris-Brest-Paris 2007. Le visage commence à être marqué après deux nuits sans sommeil (avant dernier contrôle avant l'arrivée à Paris).

L'approche va être différente de celle d'une épreuve ultra-distance officielle (entre 20 et 27h00) ou le Paris-Brest-Paris (deux jours) où je pars alors dans l'optique de ne pas dormir.

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