lundi 23 février 2009

Bilan de la préparation physique en cette fin février



Je viens d'en terminer avec la période de préparation physique générale du cycliste qui était divisée en trois périodes (voir pour plus de détails le message qui présente la programmation). L'analyse que j'en fais est plutôt positive et ce malgré des conditions atmosphériques pas toujours favorables à la pratique de notre sport avec en prime un contexte professionnel toujours bien chargé et tendu en cette période de l'année.

Voici quelques données chiffrées en comparaison avec les années antérieures qui objectivent les impressions que j'ai sur le vélo. Je tiens à mettre en garde les amis cyclistes des régions plus accidentées que la nôtre. Les vitesses moyennes indiquées vont vous sembler très élevées ! Pour vous donner une idée de mes parcours d'entraînement, dites vous que je n'ai pas encore mis le petit plateau. Même lors des séances de récupération je peux rester sur le 50 dents..toutes les côtes sont montées avec le 50x21 comme plus petit braquet.
1er : ce mois de février 2009 est le plus rapide en vitesse/moyenne du mois. Je suis presque 1km/h plus vite qu'en février 2008 (33,2km/h en 2008 - 34,1km/h en 2009).
2ème : durant ce mois j'améliore mes meilleures performances en vitesse/moyenne sur des durées de 3h00 et 4h00.

En matière de longue sortie, je n'ai pas dépassé les 5h00. C'est la sortie faite hier pour une moitié seul et pour l'autre moitié avec les amis coureurs de l'Arras Vélo Club. J'en suis ressorti satisfait. Au delà de la vitesse/moyenne enregistrée (34km/h pour une fréquence cardiaque moyenne de 137 p/mn), c'est mon état général à la fin de la séance qui me conforte et la récupération 24h00 après, et ce malgré un travail en force pendant plus de 4h30. En effet, lors de cette séance j'ai alterné des phases de 30mn en surbraquet (travail de la force entre 50 et 70 cp/mn) entrecoupées de 5mn de souplesse (> 90cp/mn). Au delà de l'effet visé sur le développement de la force spécifique, en pratiquant ainsi, je simule un travail d'ascension longue. N'ayant pas de cols dans la région, il faut bien trouver d'autres moyens.
En matière d'intensité d'effort, les côtes étaient montées en sollicitant le seuil anaérobie et l'endurance intensive (effort entre 70 et 85%). Nous avons eux une longue période intense (maintien de l'intensité 70-85%) durant près de deux heures. La moyenne de cette période étant proche de 38km/h et ce malgré le vent. Nous avions eu le renfort de trois coureurs appartenant au club de dunkerque. La venue aussi de Nicolas Delannoy, triathlète qui s'est remarquablement comporté à Embrun en 2008, nous donne un bon coup de main aux trois quatre coureurs qui nous nous relayons devant.
Le travail de force s'avère utile quant après plus de 500kms il s'agit de grimper une côte avec des % conséquents. Ici la côte Ste Anne lors du RPE 2008 (20%)

La semaine qui vient sera plus légère. C'est une semaine de régénération avant la semaine suivante où je prends des congés qui vont me permettre d'entamer une phase de travail spécifique sur du long. Je projette 4 sorties de 6h00.

Le suivi par l'Ostéopathe.
J'ai repris les séances chez l'Ostéopathe qui me suit depuis trois ans. Nous avons convenu d'une rencontre par mois jusqu'au départ du défi.
Lors du tour de la France, il envisage soit de venir me rejoindre (certainement avant l'attaque des Pyrénées) soit de me mettre en contact avec collègue ostéopathe. Ceci afin de bénéficier d'une séance qui me fera cerainement le plus grand bien.

2 commentaires:

  1. Bonjour Raymond,

    Je vois que ta préparation se passe bien. Tu es bien courageux de t'astreindre à de telles séances avec la météo capricieuse que nous subissons.

    Je connais bien la côte de Sainte Anne et en effet elle est très dure avec son final à 21%, alors avec 500 bornes dans les jambes... on comprend vite pourquoi la plupart des concurrents la passe à pied !

    Bon courage pour la suite !

    Laurent

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  2. Bonjour Laurent,

    Je ne sais pas si je suis courageux. Mais le temps passé sur le vélo est pour moi un moment de ressourcement.
    Pour la côte Ste Anne, j'étais fier de la passer sans mettre pied à terre.

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