dimanche 25 janvier 2009

Présentation de l'équipe d'assistance

L'engagement et la réussite à un projet-défi tel que celui du tour de la France en 10 jours, n'est possible que si c'est une équipe qui adhère au projet. Dans ce genre de défi sportif, où il s'agit de parcourir de longues distances chaque jour en allant le plus vite possible et en optimisant les temps d'arrêt et de repos, le cycliste seul ne peut réussir sans l'aide et l'assistance d'autres personnes qui se sentent mobilisé par le projet.
Aussi, je tenais à vous présenter l'équipe d'assistance qui va me suivre tout au long de ces 10 jours. Sans leur présence je ne m'engagerai pas dans ce défi.
L'équipe d'assistance est constituée de quatre personnes qui auront pour mission à la fois de me suivre avec un véhicule léger et de véhiculer le camping car qui nous servira de base de repos. Les quatre personnes se répartissant à tour de rôle dans chacun des véhicules.

Grégory Brehon dit Greg, Professeur de SVT, Grégory fait partie de l'équipe d'assistance de nos différents défis depuis le Paris-Brest-paris 2007. Avec François Broutin ils ont déjà une solide expérience en matière d'assistance puisqu'ils ont en plus du PBP, effectué l'assistance au RPE et au REV 2008.
Greg à un des contrôles du PBP 2007

François Broutin,Professeur d'EPS et ami de Grégory. François et Greg ne connaissaient rien au vélo..et encore moins à l'ultra-distance. Ils ont été d'une efficacité redoutable dans les trois épreuves où il m'ont assisté. Ils ont la capacité à vite comprendre ce qui se passe, à analyser rapidement une situation et à prendre une décision. De ce fait nous nous connaissons bien et nous n'avons pas besoin de beaucoup nous parler pour nous comprendre.

François lors d'un contrôle au PBP 2007

En plus tous les deux ne se prennent pas au sérieux, et sont capables de moments "délires" qui participent à mettre de l'ambiance au sein de notre équipe.

Greg se prenant pour "Fangio" au petit matin lors du RPE 2008


François au petit matin..(RPE 2008). Pour qui se prend-t-il ?


Gervais Lebas, Dirigeant à l'Arras vélo Club. Nous nous conaissons de longue date, puisque nous avons tous les deux entraînés les jeunes coureurs de l'Arras Vélo Club entre 1980 et 1988. Gervais a ensuite été président de l'AVC. Au delà de l'amitié qui nous unit, Gervais amène dans l'équipe une compétence incontournable, celle de la mécanique. Gervais a été avant sa retraite vélociste. Je sais pouvoir compter sur lui en cas de problème mécanique.

Jean Paul François, ami aussi de longue date. Jean Paul a de suite été intéréssé pour se joindre à l'équipe. Jean paul est un cuisinier hors pair. Il saura nous cuire des pâtes "aldente". De plus il prend de très belles photos. Il sera chargé de noter toutes les anecdotes qui ne manqueront pas de se produite tout au long de notre périple. Cela fera matière à l'écriture d'un livre.

Pour connaître un peu plus de l'intérieur comment l'équipe d'assistance vit ces épreuves ultra. Greg et François ont écrit quelques articles. L'un, celui de François, a été publié sur le site de cyclosport en voici le lien :http://www.cyclosport.com/article.php3?id_article=2470
Voici l'article écrit par Greg suite au Raid Vosgien 2008.

COMPTE RENDU DE L’ASSITANCE SUR LE RAID EXTREME VOSGIEN 2008 13 et 14 Juillet 2008

Le 11 Juillet, François, Fanny et moi-même partions en direction de Champagney pour rejoindre notre coureur, Raymond, qui va participer à la première édition du Raid Extrême Vosgien (REV). Quand Raymond nous en a parlé, François et moi-même n’avons pas hésité un instant pour lui faire son assistance après le Paris Brest Paris 2007 et le Raid Provence Extrême 2008. Cette fois-ci, la distance était moins importante (530 km) mais le dénivelé beaucoup plus important (13 000 mètres de dénivelé positif). Le REV allait donc avoir lieu sur les routes pentues des principaux cols vosgiens. Fort de mes émotions du RPE, j’espérais encore une fois en prendre plein les yeux avec cette épreuve d’ultra distance.

Après une bonne nuit passée dans notre gîte, nous voilà sur le point de partir pour 24h de veille. Le petit déjeuner avalé, notre cycliste prépare comme à son habitude sa monture. Pendant ce temps, nous organisons la voiture d’assistance de façon quasi militaire : caisse de réparation à gauche, nourriture à gauche, vêtement à droite, les roues de secours au fond… Et oui, cette fois-ci, nous sommes 4 dans la voiture puisque les 2 fils de Raymond se sont joints à nous pour vivre cette aventure. Il ne faut donc pas que la voiture devienne un chantier au bout de quelques kilomètres. Ca y est, il est presque 11heures et les 28 coureurs se rassemblent petit à petit à proximité de la mairie. Nous sommes à quelques minutes du départ et François et moi, allons faire quelques commissions afin de ne pas avoir faim dans la voiture : 3 baguettes et 2 terrines afin de ne pas avoir des petits coups de fringale comme c’est arrivé sur le RPE. Nous n’allions pas quand même refaire la même erreur. Nous étions parés. 11 heures précises, les 28 coureurs s’élancent. Nous montons en voiture également et voilà c’est parti pour nous aussi. Nous sommes la 4e voiture d’assistance pour être au plus près de la course. Pour des raisons de sécurité, les véhicules d’assistance ne suivent pas les coureurs dans le premier col : le col de Servance et nous sommes autorisés à suivre Raymond qu’après la descente de ce col. Nous empruntons donc la déviation pour rejoindre la zone autorisée. Notre course commence ici et commence alors une petite attente pendant laquelle nous en profitons pour manger afin d’être opérationnel immédiatement une fois que Raymond arrive. Après une vingtaine de minutes d’attente, 3 fusées arrivent : il s’agit de Hugues Rico et de 2 autres cyclistes que nous n’avons pas reconnus. Nous fonçons dans la voiture et nous attendons l’arrivée de Raymond, prêt à agir. 3 minutes plus tard, Raymond arrive et nous nous mettons derrière lui. Nous lui communiquons, l’écart avec la tête de la course et il en profite pour nous donner ses premières sensations et se décharger de son nécessaire de réparation qu’il avait pris avec lui pour gravir le premier col. La course commençait alors réellement pour nous.

Moment de pause pour François et Alexis, en attente des concurrents.

Très vite, les pentes se dressent devant nous et alors, nous nous rendons compte de l’énormité de cette épreuve. Il va falloir veiller sur notre coureur car les 22 ascensions restantes n’auront aucune pitié pour les cyclistes. François et Alexis (le cadet de Raymond) sont à l’arrière de la voiture, Julien (l’aîné de Raymond) est au volant et moi au co-pilotage. Commence pour moi, les premiers stress : je ne dois pas me tromper dans la lecture du road book ce qui ferait faire un petit détour pour Raymond. Pour m’aider, j’ai encore une fois emporté mon fidèle serviteur : mon GPS. Le co-pilotage est plus simple que lors du RPE mais à l’entrée de Masevaux, première petite erreur puisque nous n’avons pas vu le petit panneau bleu indiquant la direction à suivre. Nous nous rabattons tout de suite sur le GPS et nous arrivons à reprendre le bon itinéraire. Nous en avertissons par téléphone tout de suite l’organisation afin de ne pas pénaliser Raymond. Pendant un instant, je me revois au RPE avec François quand nous nous sommes perdu 3 fois à cause de mauvaises indications ou une absence de panneau de signalisation. Bien que Raymond nous dit que cela fait parti de la course et qu’il faut accepter de se tromper, je ne peux pas concevoir de me tromper sur la navigation. Heureusement, ce sera notre seule erreur de navigation sur tout le raid. Nous montons fréquemment à la hauteur de Raymond pour lui demander si tout va bien, s’il a besoin de boisson ou de nourriture. Nous veillons à ce qu’il s’alimente correctement car les cols vosgiens s’annoncent difficiles et la moindre fringale rendrait le raid extrêmement délicat. En tant qu’assistants, nous devons tenir notre rôle qui devient de moins en moins approximatif. Nous avons appris, au fil des raids, à alimenter notre coureur, à surveiller qu’il s’hydrate bien, à répondre à ses moindres attentes, à surveiller la température extérieure, à l’encourager ou au contraire quand Raymond rentre dans « sa bulle » de le laisser tranquille. Les kilomètres défilent, Raymond gravit les cols avec aisance et pointe aux différents points de contrôle. Tout va bien pour l’instant. A chaque point de contrôle, nous partons un peu en avance pour prendre les derniers temps de passage des coureurs en tête afin de pouvoir les communiquer. Nous en profitons également pour préparer éventuellement un morceau de gâteau, l’homéopathie que Raymond n’a pas pu prendre durant la montée… Chacun d’entre nous tient son rôle, Raymond est concentré et nous vigilants aux moindres signes de Raymond. Au sein de l’assistance, nous nous relayons et c’est à mon tour de me reposer un peu en faisant tomber la fatigue nerveuse de la conduite ou du co-pilotage. Cependant, une tâche m’attendait : réorganiser un peu l’arrière du véhicule que François et Alexis (notre fidèle préposé à la préparation des bidons) se sont efforcé à mettre en bazar. Non, non je ne suis pas maniaque ! Les kilomètres continuent à défiler, Raymond franchit col après col et il a l’air de bien gérer son effort. La nuit commence bientôt à pointer son nez et nous venons de passer le col de la Schlucht.
Greg n'oublie pas de se restaurer ! En plus du saucisson, il adore le tavel (célébre vin rosé).
La nuit vient de tomber et notre travail va prendre tout son sens. Raymond rentre dans la phase qui sera pour lui la plus délicate à passer : la fatigue commence un peu à arriver. C’est ici que notre mission de surveillance devient extrêmement importante : il faut veiller à la baisse de température, à ce que Raymond s’alimente et s’hydrate bien, à ce qu’il prenne son homéopathie et bien sur il faut l’éclairer correctement dans les montées mais surtout dans les descentes : ce qui est plus délicat. Nous roulons donc avec les vitres ouvertes afin de pouvoir éclairer les sorties de virage à l’aide d’une lampe torche. La nuit est fraîche et la fatigue commence à pointer son nez au sein de l’assistance. Nous nous relayons afin d’aménager des plages de repos nécessaire au bon fonctionnement de l’assistance nécessaire pour veiller sur Raymond tout au long de cette aventure.
L’ascension du petit ballon constitue l’endroit stratégique du REV. Outre les pentes à grand pourcentage, la fatigue de Raymond est de plus en plus visible et la fraîcheur de la nuit n’arrange rien. Le raid n’étant pas encore assez difficile, la pluie s’invite à l’aventure pour la rendre encore plus délicate. Nous sommes vigilants : il ne faut pas que Raymond attrape froid. Nous rentrons, dans la voiture, dans une phase de franche rigolade puisque que je viens de placer le gyrophare dans la voiture et mettre une musique électro : je viens d’inaugurer la première soirée RAVE dans la première édition du REV. Je demande à ce que l’on monte à la hauteur de Raymond pour lui en faire profiter un peu mais nous nous apercevons qu’il est dans sa bulle. Ce n’est que le lendemain que nous reparlerons de cet épisode après la course. Un grand moment de délire que l’on mettra sous le coup de la fatigue. Mais, nous ne perdons pas à l’esprit qu’il faut surveiller notre coureur.

Cette fois-ci, la pluie redouble d’intensité et il faut penser à changer Raymond afin qu’il n’attrape pas froid et c’est au niveau d’un des points de ravitaillement que nous lui demandons de revêtir des habits secs, d’enfiler un vêtement de pluie. Raymond en profite pour prendre un peu de soupe chaude. Nous nous assurons alors de son état de fatigue.

Les descentes sont de plus en plus délicates à négocier. Nous montons à la hauteur de Raymond dès la moindre difficulté. Immédiatement après la descente du Petit Ballon, le road book indique : « Au bas de la descente, au stop, prendre à gauche D27 et remontée immédiate par la Route des Crêtes sur le Col du Platzerwasel. Col peu connu mais très difficile, irrégulier avec des passages parfois très pentus ».
Nous en avertissons Raymond. Au vue de ce que nous voyons dans cette montée, le road book aurait pu être le suivant : « Attention !!! Au bas de la descente, au stop, prendre un virage hyper serré à gauche sur la D27 et remontée immédiate très difficile par la Route des Crêtes sur le Col du Platzerwasel. Col peu connu mais hyper difficile, irrégulier avec des passages parfois très pentus et une route fraîchement gravillonnée, possibilité de monter des pneus à crampons grosse section pour plus de stabilité ». Dans cette ascension, Raymond nous a fait un numéro d’équilibriste. Tantôt le pneu avant dérapé, tantôt le pneu arrière. La pente était tellement raide et l’état de la chaussée mauvais que nous devions le laisser partir par moment car nous ne pouvions pas monter avec la voiture à moins de 7 km/h. Après tous ces efforts, nous arrivons au point de contrôle du col d’Amic et là, le concurrent qui avait dépassé Raymond quelque temps auparavant était encore là. Comme d’habitude, nous descendons de voiture, Raymond signe la feuille de pointage en profite pour reprendre une soupe et décide de se relancer sous une pluie battante à la poursuite du concurrent reparti quelques instants avant. Nous surveillons la position du concurrent précédant en scrutant son gyrophare afin d’évaluer la distance nous séparant. Nous montons fréquemment à la hauteur de Raymond afin de l’encourager mais aussi de lui rappeler de ne pas se mettre dans le rouge et que le Raid est encore long. Soudain, après un virage, nous doublons le concurrent qui nous précédait. Il est arrêté au milieu du carrefour pour mettre un autre vêtement de pluie. Mais ce dernier, ne va pas mettre longtemps avant de nous redoubler et de nous distancer légèrement. Commence alors, une véritable partie de cache-cache entre nos 2 champions de l’ultra distance : partie de cache-cache un peu faussée en raison de la présence des gyrophares. C’est après quelques kilomètres que Raymond revient sur le concurrent devant lui. Nous sommes alors dans une route forestière qui est dans un bien triste état. Raymond finit par le dépasser juste avant le point de contrôle qui est de nouveau au col d’Amic. Une belle bataille entre ces 2 champions vient d’avoir lieu. Raymond pointe et s’alimente un peu (fromage, soupe…) et décide de repartir.

Bientôt, la nuit s’éclaircit et le jour se lève, la pluie baisse d’intensité, et nous pouvons nous faire une idée plus claire du visage de Raymond. Ses traits sont tirés mais nous sommes rassurés. Il en profite pour discuter plus longuement avec nous. Nous l’encourageons et nous lui rappelons qu’il doit continuer à bien manger et boire afin d’aborder les derniers cols sans coup de fringale. La fatigue commence aussi à se faire sentir dans l’équipe d’assistance puisqu’à un giratoire François indique à Julien de prendre à droite mais celui-ci prend à gauche et Raymond plaçait quelques mètres derrière nous, nous emboîte le pas. L’erreur est très vite corrigée et nous reprenons la bonne direction. Les traversées de villages s’enchaînent et nous voilà très rapidement arrivés à l’avant dernier point de contrôle. Là, le contrôleur est endormi dans sa voiture et se réveille en sursaut en nous voyant : la nuit a été longue pour tout le monde. Nous apprenons le raccourcissement de l’épreuve, Raymond laisse jaillir une émotion de joie : « On y est !! ». La fin est proche….mais quelle fin ?
Nous prenons la direction de la planche des belles filles. Nous scrutons la moindre montée pour déclencher le compteur kilométrique afin d’informer Raymond sur son avancée dans le col. Première fausse alerte avec une fausse première petite côte qui nous semblait bien peu pentue. Et soudain, la Planche des belles filles se dresse devant nous et ses pentes monstrueuses. Nous sommes sans voix, il n’y a qu’un « waouh » qui sort de nos bouches. Raymond se lance dans son dernier combat : l’ascension de ce col qui s’annonce redoutable. Mais très vite, il s’arrête et met pied à terre. Pendant quelques instants, je me dis qu’il ne peut pas abandonner à quelques kilomètres de l’arrivée. Puis je m’aperçois qu’il enlève ses vêtements et là je saute en bas de la voiture pour aller le débarrasser puis le remettre en selle. Ce petit moment d’inquiétude passé, nous le suivons et l’encourageons pour qu’il termine cette rude ascension. Nous décomptons les centaines de mètres qui nous séparent du sommet. Raymond souffre et je revois dans cette ascension un passage difficile du RPE : l’ascension du belvédère du Verdon dans lequel Raymond était planté. Raymond nous informe que ce n’est qu’un problème musculaire, du à un braquet non adapté à la dureté de la pente (14%), car son cardio-fréquencemètre ne dépasse pas les 110 battements par minute. Nous souffrons aussi avec lui. Nous essayons de l’aider moralement. Raymond reste concentré. Nous descendons de voiture et nous l’accompagnons en marchant à côté de lui sur quelques mètres. Nous décidons alors de l’attendre pour la dernière ligne droite un peu plus haut. Soudain, un petit point rouge apparaît : c’est lui. Nous le rejoignons à pied pour l’accompagner dans ses derniers coups de pédale.
Deniers hectomètres du Raid Extrême Vosgien et la fameuse montée de la planche des belles filles !

Après un peu plus de 22 heures, Raymond remporte un des ses rêves : le REV. La fatigue et la douleur font place à la joie. Le concurrent qui nous succéde, avec lequel Raymond avait livré une belle partie de manivelles pendant la nuit, arriva 3 minutes après nous. Le stress de cette épreuve pouvait alors tomber. Nous avions aussi notre satisfaction, nous avions mené Raymond au bout de son REV.
Merci encore une fois pour cette belle aventure.
Merci aussi pour m’avoir redonner envie de pratiquer un sport. Et oui, nous nous sommes fixés avec François l’objectif un peu fou de faire le RPE en 2010 si tout va bien. En tout cas, nous allons tout faire pour y arriver même si nous visons de le faire pour la première fois en duo et non pas en solo.
Voir aussi la Vidéo sur youtube faite par Julien Barbry :

8 commentaires:

  1. Je suis impressionnée par le sérieux de ton organisation et je comprends tout à fait ta démarche... mais rendons quand même hommage aux randonneurs qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes sur le Tour de France de l'US Métro, soit un peu plus de 4800km, sans étape, seuls et en totale autonomie: Patrick Plaine (13j, 9h, 20min en 1978), Jean Richard (env. 7h de plus en 1974), Guillaume Leloup (env. 6h de plus en 2005)... pour ne citer que les plus connus.
    Voilà, ne prends pas mal mes propos; je ne porte aucun jugement de valeur, simplement je reste persuadée qu'effectuer une telle épreuve sans assistance, oui, c'est possible... pour moi ça représente l'ultime confrontation avec soi-même, un peu comme chez le navigateur solitaire.
    Bon, cela dit, ton aventure est passionnante et j'ai plaisir à lire tes articles, toujours très instructifs!
    Amicalement,
    Sophie

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  2. Tu as tout à fait raison Sophie de rappeler ce que les grands randonneurs ont déjà effectué. Et c'est je trouve une aventure bien plus conséquente que celle de le faire avec une assistance.

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  3. Salut Raymond,
    Comment ne pas avoir envie de se lancer dans l'aventure en lisant de tels récits. Tu as refilé le virus à ton assistance, qui va t'accompagner en 2010 ? A moins que cela ne soit toi qui les assiste.
    Je te remercie pour tout ce que tu partages avec nous. Cela va sans nul doute m'aider à me lancer moi aussi dans ce type de défis en ayant moins "peur" des inconnues liées aux longues distances.

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  4. Bonjour laurent..
    En 2010, c'est moi qui vais les assister dans leur défi. Je leur dois bien cela. En ce moment ils s'entraînent et acquièrent l'expérience de l'ultra par la biais de l'assiatnce.

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  5. Bonjour Laurent, effectivement Raymond nous a filé le virus de l'ultra à la suite de son dernier RPE et on s'est lancé comme défi avec françois de faire une épreuve ultra en 2010 en duo. On s'entraine actuellement pour cela car nous partons de quasiment aucune expérience en vélo de route et pour ma part je reprend le sport après 2.5 ans d'arrêt forcé suite à diverses opérations du genou. mais je ne lâche rien et j'adore me préparer pour ce défi.
    greg

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  6. Et bien François et Greg je vous souhaite de tout cœur de pouvoir vivre de grands moments sur le vélo comme Raymond a pu en vivre grâce à vous. En plus en tant que néo-cyclistes le défi en est d'autant plus grand et beau.
    Je suis maintenant bien décidé à participer au RPE en 2010. Je pratique le vélo depuis plus longtemps, cela devrait donc être plus "facile" d'appréhender un tel challenge. Mais d'un autre côté après avoir connu de méchantes défaillances sur des cyclosportives, je me pose beaucoup trop de questions. Les jambes seront sûrement au point, la tête ce sera plus dur.
    Rendez-vous sur les routes du RPE 2010 !!!

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  7. Bonjour Laurent. Le cyclisme ultra est bien différent des épreuves type cyclosportive. TU es seul face à toi même. Tu es très centré sur toi..et cela aide à ne pas se mettre en surrégime. Alors que dans une cyclosportive, si tu veux suivre des coureurs plus "costauds", tu te mets dans le rouge.

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  8. The best time on tour de france is right now 13day's and 2 hours, this haas be done by Kristof A form Belgium. This was without any support

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